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Les visages de l'espoir

L’histoire de Marie

J’ai 63 ans. J’ai été diagnostiquée à l’âge de 33 ans. « Allergique à vous-même, en quelque sorte, » me disait mon immunologue le Dr Peter Small de l’Hôpital général juif de Montréal.  Moi qui aimais tant donner de mon sang deux ou trois fois par année, j’ai dû cesser dès que j’ai reçu les diagnostics de la maladie cœliaque et de la sclérodermie qui sont tombés à près de deux ans d’intervalle.  Ces deux maladies auto-immunes seraient liées, selon le Docteur Small.

Au début, la sclérodermie s’est manifestée sur mes jambes, sous les genoux, où se dessine encore aujourd’hui, à mes yeux, une carte géographique des Amériques.  Au début, c’était un relief, rouge vif, puis cela s’est estompé, entre autres avec des traitements d’argile maison assidus, mais le profil des Amériques demeure.  Puis est venu l’engourdissement des orteils d’un pied et puis de l’autre, que j’ai réussi à « débloquer » grâce à des traitements de massage en profondeur.  Pendant quelques années, j’ai fait de nombreuses « crises » où mes doigts devenaient blancs comme neige, les articulations, d’un mauve foncé, et je devais immédiatement les mettre sous l’eau chaude et me calmer pour retrouver la normale.  Le stress plus que le froid était en cause.  Heureusement, ces crises de syndrome de Raynaud sont désormais derrière moi.  Depuis deux ans, les enflures et les raideurs ont recommencé aux jambes, et, plus récemment, des démangeaisons sporadiques, mais intenses, sous le menton, au haut de la poitrine, au bas du dos et à l’arrière des genoux.  C’est là où j’en suis.

Je guette ma santé et mon bien-être avec une gestion consciente du stress (s’éloigner des sources de stress dans ma vie, c’est primordial), une saine alimentation, de l’exercice au quotidien (crucial; pour moi, c’est la marche et le croquet!), de bons petits soins naturels, incluant de bons massages aussi souvent que possible, et un bon suivi médical.

L’Association Sclérodermie Québec m’aide en me procurant un port d’attache, une belle écoute, de bons conseils et l’occasion de partager avec d’autres femmes et hommes aux prises avec cette mystérieuse condition.

Marie F. Bolduc

Ça va bien aller !

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